Collection Printemps- été 2023

À cet instant, une maman, un chien, croient encore au silence… La douceur du soleil et le vent de la méditerranée bercent le jour comme une comptine. C’est une maison de famille qui espère somnoler avant l’arrivée en trombe des enfants.
Frères, sœurs, cousins et cousines s’imaginent s’être camouflés dans une cachette que les parents font semblant de ne pas connaitre. Mais le temps s’accélère. Ils surgissent du bout d’un chemin.  Serrés les uns contre les autres, ils escaladent un petit mur. Pour eux, c’est une montagne. Ils se hissent par la fenêtre dans des rires étouffés. Les exigences surgissent dans un écho assourdissant : On veut goûter !
Les glaces sont pillées avant d’avoir obtenu une réponse :  le bac à glace reste ouvert, les papiers sont éparpillés sur le sol et la furie peut reprendre.
C’est une histoire de découverte qui évoque les jeux interdits. Une histoire de promesse, celle d’une grande maison dans laquelle on retrouve l’empreinte du passé et l’assurance de moments heureux.

Comme un air de Printemps
À la lisière du début du printemps, l’éclosion d’une nouvelle silhouette émerge comme un bourgeon. Une allure d’écolière se dessine, une blouse en voile de coton au col cerné de broderie anglaise sous un petit gilet à cerises sans manche s’accordent comme un haïku.
Les couleurs vives résonnent et redonnent le sourire, les robes en tissus Liberty revisités allègent la cadence. Un trench double face joue double jeu, une parka irisée irradie.

Les petits garçons éveillent leur audace dans des vestes marines et des couleurs vives, les Teddy, et les doudounes sans manche protègent de tout, et les marinières inventent avec eux, des jeux de marins parés pour un festival printanier.

Une place au soleil
On dévale frénétiquement les sentiers en salopette en denim léger à la Calamity Jane, les cheveux sont noués à la va vite par des cerises en raphia : ça ira très bien comme ça.  Les yeux sont cachés derrière des lunettes de soleil, qu’une maman assise sur un transat a imposées sans trop y croire. Tout inspire les bêtises : les pins, le sable mouillé, un parasol. Les glaces colorent les joues et les cous. Mais ça ira bien comme ça.

Un peu d’astuce, d’espièglerie. C’est la vie de… Cette tribu baignée dans
la douceur des vacances.

Cap ou pas cap sur l'été
Les bruits des robes en tissus liberty se froissent, des couleurs ponctuent un paysage lumineux, des fleurs coupées glissent dans une sacoche en cuir.
Une robe vaporeuse d’un blanc immaculé s’évade dans la nature, le bruit de l’air s’infiltre dans des blouses à smocks roses : les légendaires concours où l’on fait tourner sa robe peuvent commencer. Les bras des petits garçons sont levés en chœur dans des marinières réinventées pour éclairer la complicité, fédérer la joyeuse bande renouvelée de l’été… Alors qu’on déambule sur des rochers en sandales ou spartiates, pris sur le vif, le vert anis d’un petit pull irradie sur les peaux halées.